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Antoine Béclère 

 Travail de nuit:

La Grande désillusion 

 

 

En 1991, les « accords Durieux » reconnaissaient la pénibilité du travail de nuit par un aménagement du temps de travail : 35 h au lieu de 39 h sans perte de salaire, ce qui nous avait permis de nous battre pour que les indemnités soient comptées en 39 h .

 

Les promesses concernant les effectifs n’ont jamais été tenues, et la dégradation des conditions de travail est telle, qu’aujourd’hui, il est difficile de recruter sur la nuit.

 

Le passage virtuel  aux 32 h30 au 1er janvier 2004 puisque les agents continuent à accumuler des RS, RR, a aggravé les conditions de travail du personnel de nuit, les maigres recrutements

(pris sur les emplois 35 h de jour et de garde) ne suffisant pas à résorber le déficit de personnel.

 

Rappel :

Ø     Les agents de nuit doivent bénéficier de 80 RR, 25 CA et 11 RS par an.

Ø     Les agents en rotation jour/nuit doivent être en 32 h 30 au prorata du temps de nuit

 

Au 31 décembre 2004, les agents de nuit devront avoir pris leurs 80 RR ! Comment ?

La direction générale, n’a aucune réponse et laisse entendre que les indemnités seraient payées sur 32 h 30 soit une perte de salaire !  C’est inacceptable alors que les salaires sont déjà bloqués et que les cotisations sociales augmentent.

 

Déjà, la direction générale  a remis en cause les formations et les mandats syndicaux de moins de 5 jours consécutifs qui étaient considérés comme travail de nuit !

 

Il est temps que le personnel de nuit dise STOP et fasse savoir à la direction générale qu’il ne se laissera pas faire.

Nous exigeons des embauches pour assurer la qualité des soins et le respect des plannings, l’arrêt des baisses de salaire et une augmentation des salaires pour rendre nos professions attractives.

 

Un passage de nuit est prévu à Antoine Béclère, nous vous préviendrons à l’avance lorsque la date sera arrêtée…