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Antoine Béclère 

    Pendant la casse, les soins continuent...  

 

 

Après la journée d’action du 18 novembre ,il est plus que jamais nécessaire de construire une vraie mobilisation contre le plan d’austérité de la directrice générale qui détruit nos hôpitaux et dégrade nos conditions de travail.


 

 

L’AP-HP va entamer sa deuxième année du plan d’économie. Comme l’an passé, il va falloir trouver 60 millions d’euros  pour satisfaire le ministère.

D’ailleurs le ministre Douste Blazy, prenant exemple sur l’AP-HP impose à tous les hôpitaux de France un nouveau plan de rigueur, en proposant d’économiser sur les achats de petit matériel.

Prenons l’exemple de l’AP-HP : certes, l’AP-HP a acheté du matériel moins cher mais vu la qualité, en fin d’année, on s’aperçoit qu’on en a dépensé deux fois plus ! pourquoi ? parce que le matériel est de mauvaise qualité et qu’on en a utilisé deux fois plus !

Malgré tous les effets d’annonce de la directrice générale, les économies en 2004 se sont faites sur le dos (sic) des personnels.

Grâce à plus de  2000 postes laissés vacants, avec tout ce que ça entraîne pour ceux qui restent, l’AP-HP se vante aujourd’hui d’avoir réussi à faire baisser les coûts !

Mais les conséquences sur le personnel et les patients, elle n’en parle pas :

Baisse de la qualité des soins, rotation des patients, augmentation des accidents   de travail et des maladies professionnelles, fuite des personnels,

gel des salaires, telles sont les conséquences dans nos établissements.

 

 

Comme ci cela ne suffisait pas, avec le plan stratégique qui se discute à l’AP-HP et la mise en place des pôles, c’est la destruction de l’ensemble de l’AP-HP qu’elle projette pour les prochaines années .

Restructurations,  mobilité, flexibilité. suppressions de services, fermeture d’hôpitaux : Joffre, Bigottini, St Vincent de Paul sont déjà sur la sellette. Et pour ceux qui resterons ouverts, encore plus de charge de travail encore moins de personnel, puisqu’elle prévoit la disparition de plus de 3000 postes à venir grâce aux « départs naturels ».

Chaque jour dans la presse, on apprend que les soins sont rationnés. Allons nous continuer à cautionner une politique qui met en danger les patients et le personnel ?

Déjà plusieurs catégories sont sur la sellette des technocrates de l’avenue Victoria : les Cadres, les Tech Labo, les Personnels Ouvriers , les Aides Soignants, les Administratifs et Secrétaires Médicales et les Agents Hospitaliers.

Aujourd’hui toutes les catégories sont touchées, tous les hôpitaux  subissent ces restrictions.

 

 

Nous appelons l’ensemble des   acteurs de l’hôpital à se mobiliser pour défendre l’hôpital public et les emplois et les salaires à  l’AP-HP.